Dans les hauteurs de Cusco se trouve Tambomachay (Tampumachay en quechua: "lieu de repos"), un site sacré pour les incas puisqu'il était destiné au culte de l'eau, mais c'était également un lieu de repos pour l'empereur inca (L'Incas). Entre les ruines on peut apercevoir des canaux et cascades d'eau, ainsi qu'une série d'aqueducs, un ingénieux système hydraulique qui permettait d'arroser le supposé "Jardin royal". Deux aqueducs taillés dans la roche transportent une eau claire et limpide toute l'année. Ce réseau de canaux souterrains (aujourd'hui à ciel ouvert) puise sa source d'un puits situé un peu plus haut au dessus des falaises qui entourent le site. L'eau retombe dans un second puits en pierres aux pieds de Tambomachay. D'après les archéologues, ce puits ("baño de la Ñusta) devait être une source liturgique dédiée au culte de l'eau, source de vie vénérée par le peuple inca. On peut admirer le site dans sa totalité depuis un point de vue situé juste en face et duquel on peut également apercevoir des grottes et cavités creusées dans les falaises (lieux de vénérations et "pratiques magiques").
Le site archéologique de Puca Pucara, situé non loin de Tambomachay, et qui dispose d'une incroyable vue sur la vallée sacrée, était en fait une forteresse militaire inca. En se baladant dans ses ruines, si on ouvre bien grand les yeux, on peut deviner des silhouettes animales formées par des pierres un peu plus rouges que les autres taillées à la perfection pour s'emboîter les unes dans les autres. Dans la plupart des cités incas on peut retrouver ces silhouettes d'animaux vénérés par la population (ours, lamas, serpent, pumas, fourmis, canards, colibris...). Il faut savoir que pour tracter une seule de ces pierres, il faut la force de 250 hommes réunis!